Un peu de soin, un peu de tout…
- Marie Bal

- 29 avr. 2022
- 3 min de lecture
Je me suis assise ce soir, sur le bord de mon lit, je me demandais ce que j’allais faire, car c’est un « free night » comme on les appelle. Mon partenaire n’est pas là, les enfants dorment. Je n’avais rien planifié. Sans savoir d’où elle vient, j’ai commencé à chanter une chanson, « In the name of love ». Vous savez, certaines chansons touchent votre âme et vous donnent même de l’énergie que vous ne pensiez pas avoir au fond de vous. J’ai décidé de la chercher sur internet et je l’ai écouté. J’ai commencé à me sentir transportée, et j’ai réalisé que j’ai eu envie de prendre mon temps ce soir avant de me mettre au lit. Oui, j’ai pris soin de bien appliquer mon démaquillant, mon lait nettoyant et démaquillant pour enfin aller vers mon rétinol pour le soir.
La musique a fait place à une autre, le même genre, et j’ai réalisé qu’au nom de l’amour veut dire beaucoup. Oui, je me suis sentie capable de m’aimer ce soir, j’ai fait d’autres soins TLC, et après une bonne douche que j’ai pris le temps de savourer, je me suis préparée pour aller dormir. Avant de me coucher, je me suis demandée, que ne ferons-nous pas au nom de l’amour ? Pour soi-même ? Pour ceux que nous aimons ? Ce n’est pas le sens dans lequel vont les paroles de la chanson, mais la question m’a tourmentée. Je me suis laissée une fois de plus allée à écouter la chanson et alors j’ai pensé à mon plus jeune âge. Oui, quand je cherchais l’amour et que personne ne me comprenait.
Oui je cherche l’amour depuis à l’âge de 4 ans. Je l’ai dit une fois à ma mère qui me tourmentait avec des travaux d’école, que je suis venue chercher mon mari. J’ai aussi pensé à ma vingtaine, lorsque tout semblait si incertain pour mon futur, quant à mon bonheur en couple, ma vie familiale. Je me posais tellement de questions, pendant que je naviguais cette vie de jeune adulte à peine sortie de l’adolescence. Et maintenant, me suis – je demandée ? Que penses-tu de cette période ?
Et bien chers amis, à l’instant même, j’ai compris que je n’aurais pas pu mieux visualiser l’amour que je ressentais, pour ma petite famille, pour mon partenaire, pour moi – même. En ce moment précis, j’ai été si reconnaissante que des larmes d’émotion roulaient sur mes joues doucement en écoutant cette chanson après mon introspection. Oui, « gratitude », « reconnaissance » sont des mots courants. Mais combien de fois, prenons – nous le temps de rentrer au plus profond de nous – mêmes, d’analyser ce que nous avons, l’amour vrai qui nous entoure, l’amour vrai qui émane de nos cœurs, de notre être, et de dire MERCI.
Des larmes ont coulé pendant quelques bonnes minutes, non pas parce que je n’ai pas de difficultés, ou que ma situation soit idéale : je peux vous trouver 50 façons d’améliorer ma vie et de me rendre plus heureuse. Mais justement, moi et certains d’entre vous le savent au fond de vous, je ne cherchais pas le bonheur. Je cherchais l’amour, je cherchais cet amour qui donne la paix du cœur. Je cherchais cet amour qui me donnerait ces petits moments de bonheur, ces petits moments de paix intérieure. Alors, seulement, à ces instants précis, je m’autorise à croire au paradis, au vrai, celui que nous créons, celui dont nous avons la clé, celui qui est fait par notre esprit quand au milieu de la nuit tout est silence autour de nous, et que l’essentiel s’impose à notre âme.
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